Le Bal de neige bat son plein dans la région de la Capitale nationale alors que des milliers de gens se ruent vers le canal Rideau, la plus grande patinoire extérieure du monde, et maintenant reconnue comme partie du patrimoine mondial par l’UNESCO.

L’intérêt d’une conservation continue et d’une célébration du canal Rideau entrent dans le mandat du Musée de l’histoire ouvrière. Malheureusement, les coupures effectuées aux systèmes de canaux Rideau et Trent-Severn pourraient mettre en péril l’avenir de ces canaux historiques canadiens.

L’Union canadienne des employés des transports (UCET) a lancé une campagne de sensibilisation au cours de l’été 2012 sur les effets néfastes des compressions budgétaires de 29,2 millions $ que subira Parcs Canada. L’UCET est une composante de l’Alliance de la fonction publique du Canada et un membre institutionnel du Musée de l’histoire ouvrière.

Le canal Rideau à lui seul perdra 2 millions $ annuellement, malgré ses désignations de site historique national au Canada et de site patrimonial mondial par l’UNESCO. Les coupures affecteront plusieurs autres canaux, dont Lachine, Carillion, Chambly et Saint-Ours. Avec un personnel réduit pour maintenir et gérer les canaux, et des propositions pour réduire les saisons et heures d’exploitation et de service, l’industrie touristique de la région se voit menacée.

« [trad.] Pour les communautés longeant ces canaux, cela signifie une perte au niveau des revenus du tourisme et des millions en retombées économiques pour les petites entreprises, telles que les marinas, hôtels, restaurants et opérateurs de bateaux. » Christine Collins, présidente nationale de l’UCET.

POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS :
Lira Buschman, officier en communications à l’UCET – (613) 558-4003
Lino Vieira, officier en communications à l’AFPC – (416) 577-0238

Traduit par Ivan Videnov