• L'histoire de la Marche sur Ottawa Pendant la Grande crise, le gouvernement canadien mit en place le Programme de secours pour les chômeurs, un système national de camps de travail pour les célibataires sans emploi. Entre autres projets de construction au pays, on confia à ces hommes des travaux de construction routière. En échange de ce dur labeur, l’État offrit de les loger, de les nourrir et de leur verser une allocation de 20 cents par jour. En 1935, environ 1 500 hommes des divers camps de travail en Colombie-Britannique débrayèrent pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Après quelques semaines de manifestations et forts des appuis de leurs collectivités, ils décidèrent de se rendre à Ottawa pour faire part de leurs doléances au Premier ministre de l’époque. Ce fut le début de la grande marche sur Ottawa (« On-To-Ottawa Trek ») qui inspire le mouvement syndical au pays depuis maintenant plus de huit décennies.
  • Le calendrier de 2024 du musée de l’Histoire ouvrière célèbre les maisons et les foyers de la classe ouvrière. Bien que les ouvriers aient construit toutes les maisons patrimoniales, il est frappant de constater que parmi celles habitées par la classe ouvrière peu nombreuses sont celles à l’abri de ce type de développement urbain. Celles qui ont été photographiées et archivées sont encore plus rares. Nous souhaitons vivement que le calendrier de 2024 contribue en quelque sorte à la préservation de ce patrimoine. En effet, certaines des maisons et des habitations qui y figurent n’existeront peut-être plus sous peu. Nous voulons rendre hommage aux ouvriers dont les métiers ou les compétences durement acquises ont permis de créer de beaux espaces fonctionnels dans notre ville, avant qu'ils ne soient effacés par le temps. Coût : 10$ chacun plus frais de port 5$ 5 ou plus 8$ chacun plus frais de port Contactez treasurer@workershistorymuseum.ca pour connaître les frais d'envoi des commandes groupées
  • Au début du XIXe siècle, on vit apparaître des scieries à proximité des chutes de la Chaudière, au cœur de ce qui serait un jour les villes d'Ottawa et de Hull-Gatineau. Pendant la majeure partie du XXe siècle, les usines de pâtes et papier E.B. Eddy ont dominé ce site industriel. Voici une vue de l'un de ses plus anciens bâtiments depuis un loft qui surplombe l'espace où se trouvaient autrefois d'énormes machines à papier.
  • Si la plupart des images amassées étaient des clichés utilitaires, les photographes étaient à l’affût de moments magiques où la lumière et la composition leur offraient l’occasion de faire une photo artistique unique. Nous les encouragions vivement à prendre le temps de capter de telles images. L'éclairage sombre de cette journée d'hiver, combiné à la texture et à la couleur de la brique, fut l'un de ces rares moments que le talentueux Raymond Massé a su saisir.
  • Cette presse traditionnelle, dont on se sert toujours en Croatie pour divertir et éduquer les touristes, contribue à la deuxième étape de la production de l'huile d'olive.
  • Puis, pendant quelques brèves années, un service de trains à vapeur pour le transport de passagers réapparu à Ottawa. En vedette, cette locomotive, construite en 1907 en Suède. Dès 1992, les gens de la place et les visiteurs purent prendre le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield pour faire une excursion d'une journée longeant la rivière Gatineau jusqu'à Wakefield. Le train empruntait les voies ferrées construites par l'Ottawa and Gatineau Valley Railway en 1891. Reprise par le CP, le service de transport de passagers et de marchandises fut assuré jusqu'à la fin des années 1960, après quoi la ville de Chelsea a préservé la ligne ferroviaire afin de pouvoir éventuellement mettre en valeur le train à vapeur. Malheureusement, les inondations de 2011 endommagèrent la ligne au-delà de toute réparation rentable et mirent donc fin à l'excursion populaire. Les wagons pour passagers furent mis au rebut, mais on peut encore voir la locomotive remisée dans le parc écologique Dalton à Gatineau, au Québec.
  • Parmi les innombrables petits objets abandonnés dans un bureau de supervision, on trouve ce jeu de clés qui contrôlaient autrefois l'accès aux horloges, aux armoires et aux pompes. Si au moment d’être photographiées, elles n’avaient rien d'exceptionnel, un enregistrement visuel de cette technologie de base sur le lieu de travail, telle qu'elle existait au début du XXIe siècle et avant, n'aurait peut-être pas été préservé sans les efforts du musée de l’Histoire ouvrière et de ses bénévoles.
  • Les travailleurs du bois utilisent des ciseaux pour couper et façonner le bois depuis l'époque néolithique, et les modèles ont peu changé au cours de ces milliers d'années. La plupart des ciseaux ont une section transversale rectangulaire, avec une extrémité affûtée pour obtenir un bord carré et tranchant, et un manche en bois. Les gouges sont des ciseaux dont la section transversale est incurvée pour couper des courbes. Cet ensemble provient d'une collection appartenant à Gus Hatfield (1916-1981), dont on peut voir le nom incisé sur de nombreux manches.
  • Ce calendrier veut rendre hommage à l’ensemble du personnel essentiel et de première ligne qui, depuis mars 2020, a répondu à l’appel de la nation et lutté contre la pandémie la plus longue de l’histoire du Canada et du monde.
  • Le calendrier du musée de l’Histoire ouvrière de 2023 rend hommage aux métiers spécialisés.
  • Le calendrier de 2021, avec 14 mois, souligne la contribution de celles et de ceux qui vivent et qui travaillent dans la vallée de l’Outaouais, des deux côtés de la rivière des Outaouais.

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