Jeudi, le 20 juin 2013, le président Bob Hatfield représentait le Musée de l’histoire ouvrière (MHO) lors d’une cérémonie au cours de laquelle le ministre de l’Environnement et des Parcs, Peter Kent, dévoila une plaque commémorative honorant les contributions et l’importance historique des ouvriers du canal Rideau.

M. Hatfield qualifia la cérémonie d’émouvante, tout particulièrement lors du discours énoncé par Kevin Dooley, du Groupe commémoratif des ouvriers canadiens (GCOC). Lors de ce discours, il a été fait mention des ouvriers ayant œuvré sur le canal – tout particulièrement les Irlandais et Canadiens français – et des centaines de travailleurs et membres de leurs familles qui se sont sacrifiés lors des travaux. M. Hatfield a mentionné que « [Kevin Dooley] a créé un lien entre les gens et travailleurs d’aujourd’hui qui font toujours face à des blessures et à la mort au travail, et comment la lutte pour les conditions de travail sécuritaire est importante et se fait sur une base continue. »[trad.]

S’assurer que les travailleurs sont reconnus dans ce monument national était une campagne importante pour le MHO. Lors de la désignation du canal Rideau comme site historique, tout le crédit a été accordé au superviseur des travaux, le colonel John By, mais aucune mention n’a été faite à l’égard de ceux qui ont bâti le canal. Les maçons écossais et anglais, et les ouvriers – les Navvies (terrassiers) – qui étaient principalement des immigrants irlandais et des Canadiens français.

L’omission a été contestée par le GCOC. Le MHO faisait partie des groupes qui, avec succès, se sont mobilisés auprès du ministre Kent et autres parties pour l’appui de la proposition du GCOC. La contribution et les sacrifices des hommes et femmes ouvriers sont désormais immortalisés sur la plaque située aux Écluses Rideau, à Ottawa.

Pour de plus amples informations concernant la cérémonie et la lutte pour la reconnaissance, veuillez consulter le rapport de Kevin Dooley, au True North Perspective.

Par Cydney Foote | Photo par Bob Hatfield | Traduit par Ivan Videnov