Volunteer Spotlight picture - VLSi vous avez constaté une forte présence du français au Musée de l’histoire ouvrière depuis les six derniers mois, c’est en grande partie grâce à notre bénévole vedette du mois. Valérie Lalonde s’est jointe au Musée depuis peu de temps, mais sa contribution est déjà devenue indispensable à notre travail. D’une manière ou d’une autre, elle parvient à élever deux jeunes enfants tout en nous aidant à adapter des billets de blogue, concevoir des expositions, obtenir du financement et remplir notre mission d’organisme bilingue. Voici ce que notre traductrice, Valérie Lalonde, avait à nous dire. Bonne lecture!

Quel est votre nom?
Valérie Lalonde, née Montpetit

D’où venez-vous et dans quelle région habitez-vous maintenant?
Je suis originaire de Loretteville (Québec) et j’habite Rockland (Ontario) depuis ma très jeune enfance.

Quelle est votre principale occupation?
Je suis traductrice (de l’anglais vers le français) et réviseure au sein du gouvernement fédéral, et traductrice à la pige.

Depuis combien de temps êtes-vous bénévole pour le Musée de l’histoire ouvrière et qu’est-ce qui vous a attiré vers le Musée?
Je suis traductrice bénévole au sein du Musée de l’histoire ouvrière (MHO) depuis juillet 2013. Vous connaissez le proverbe : C’est en forgeant qu’on devient forgeron. J’ai donc joint le Musée afin d’acquérir une expérience précieuse qui me permet d’ajouter une corde à mon arc. En offrant tout simplement de mon temps, j’apprends au sujet d’événements et de personnes qui ont façonné notre histoire, je contribue à préserver le patrimoine des travailleurs et je rencontre de nouvelles gens.

Nommez le projet auquel vous avez participé qui vous rend le plus fière.
Ma participation au sein du Musée ne date pas de très longtemps, cependant, dans l’espace de quelques mois seulement, j’ai eu l’occasion unique de participer à des projets qui ont donné des résultats concrets, notamment le « Projet Cal Best » et la première exposition permanente du Musée. Cependant, le projet qui me rend le plus fière est l’élaboration d’un guide de style bilingue. Des membres du Musée et moi avons établi des lignes directrices portant sur la grammaire, l’usage et la terminologie, en anglais et en français. Le guide de style s’adresse à toute personne qui communique au nom du Musée, et sert également d’excellent outil pour les traducteurs. Je suis heureuse que le MHO ait reconnu l’importance de créer un tel document.

Qu’aimez-vous le plus d’être bénévole au Musée de l’histoire ouvrière?
Ce que j’aime le plus d’être bénévole au MHO est le fort esprit de partenariat et de collaboration qui règne parmi tous ses bénévoles. C’est cet esprit qui nourrit le dévouement et assure la réussite du Musée.

Si vous pouviez monter à bord d’une machine à voyager dans le temps, quelle période historique choisiriez-vous de visiter?
Je choisirais de visiter les années 1920 et d’atterrir dans la maison de mon arrière-grand-mère. Devenir mère m’a amené à songer comment les femmes de l’époque pouvaient prendre soin de 8, 9 et même 10 enfants tout en maintenant une santé d’esprit. Être femme au foyer dans les années 1920 comportait son propre lot de difficultés, mais n’était en aucune façon plus facile qu’aujourd’hui. J’aimerais savoir quel sens elle donnait à sa maternité, quelles étaient ses ambitions et ses rêves, et si elle aurait souhaité poursuivre une carrière à l’extérieur de la maison si elle avait eu le choix.