• Les travailleurs du bois utilisent des ciseaux pour couper et façonner le bois depuis l'époque néolithique, et les modèles ont peu changé au cours de ces milliers d'années. La plupart des ciseaux ont une section transversale rectangulaire, avec une extrémité affûtée pour obtenir un bord carré et tranchant, et un manche en bois. Les gouges sont des ciseaux dont la section transversale est incurvée pour couper des courbes. Cet ensemble provient d'une collection appartenant à Gus Hatfield (1916-1981), dont on peut voir le nom incisé sur de nombreux manches.
  • Parmi les innombrables petits objets abandonnés dans un bureau de supervision, on trouve ce jeu de clés qui contrôlaient autrefois l'accès aux horloges, aux armoires et aux pompes. Si au moment d’être photographiées, elles n’avaient rien d'exceptionnel, un enregistrement visuel de cette technologie de base sur le lieu de travail, telle qu'elle existait au début du XXIe siècle et avant, n'aurait peut-être pas été préservé sans les efforts du musée de l’Histoire ouvrière et de ses bénévoles.
  • Si la plupart des images amassées étaient des clichés utilitaires, les photographes étaient à l’affût de moments magiques où la lumière et la composition leur offraient l’occasion de faire une photo artistique unique. Nous les encouragions vivement à prendre le temps de capter de telles images. L'éclairage sombre de cette journée d'hiver, combiné à la texture et à la couleur de la brique, fut l'un de ces rares moments que le talentueux Raymond Massé a su saisir.
  • Au début du XIXe siècle, on vit apparaître des scieries à proximité des chutes de la Chaudière, au cœur de ce qui serait un jour les villes d'Ottawa et de Hull-Gatineau. Pendant la majeure partie du XXe siècle, les usines de pâtes et papier E.B. Eddy ont dominé ce site industriel. Voici une vue de l'un de ses plus anciens bâtiments depuis un loft qui surplombe l'espace où se trouvaient autrefois d'énormes machines à papier.
  • Puis, pendant quelques brèves années, un service de trains à vapeur pour le transport de passagers réapparu à Ottawa. En vedette, cette locomotive, construite en 1907 en Suède. Dès 1992, les gens de la place et les visiteurs purent prendre le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield pour faire une excursion d'une journée longeant la rivière Gatineau jusqu'à Wakefield. Le train empruntait les voies ferrées construites par l'Ottawa and Gatineau Valley Railway en 1891. Reprise par le CP, le service de transport de passagers et de marchandises fut assuré jusqu'à la fin des années 1960, après quoi la ville de Chelsea a préservé la ligne ferroviaire afin de pouvoir éventuellement mettre en valeur le train à vapeur. Malheureusement, les inondations de 2011 endommagèrent la ligne au-delà de toute réparation rentable et mirent donc fin à l'excursion populaire. Les wagons pour passagers furent mis au rebut, mais on peut encore voir la locomotive remisée dans le parc écologique Dalton à Gatineau, au Québec.
  • Cette presse traditionnelle, dont on se sert toujours en Croatie pour divertir et éduquer les touristes, contribue à la deuxième étape de la production de l'huile d'olive.
  • "Il neigeait en cette nuit de décembre en 1942 dans le village d’Almonte lorsque les fêtes de la Noël en Ontario ont été écourtées par la nouvelle qu’un train de passagers à destination d’Ottawa avait été embouti par un train de militaires canadiens alors qu’il était encore au quai. Il s’agit de l’un des pires accidents ferroviaires dans l’histoire du Canada. À Ottawa, les raconteuses Donna Stewart et Ruth Stewart-Verger relate les histoires des gens et des événements entourant le déraillement à Almonte. Johnny Spinks, un chansonnier à Almonte, accompagné de Bradley Scott, ont interprété la chanson de Mac Beattie intitulé « Train Wreck at Almonte », gracieuseté de la famille Beattie, ainsi que l’air de son cru « Rust on the Rails ». Il s’agit d’un hommage aux gens qui ont voyagé par train ou qui ont travaillé à bord des trains dans la vallée d’Ottawa et, plus précisément, ceux qui sont venus au secours du train no 550, le train de Pembroke, par sale temps, le 27 décembre 1942. Une vidéo de 50-minutes en anglais seulement."

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